Royaume d’Araucanie et de Patagonie – Histoire et situation juridique en 2023

Le Royaume d’Araucanie et de Patagonie est un État souverain subsistant, créé en 1860, ayant à sa tête depuis 2014 le roi Philippe  [Philippe II], neveu du Prince d’Araucanie (1927-2014) connu pour avoir redonné un lustre incomparable à cet empire américain.

Le Royaume fut crée par le roi Orélie Antoine, le Français natif du Périgord Antoine de Tounens, qui demeura à sa tête jusqu’à sa mort en 1878.

Afin de compenser l’incapacité momentanée de son neveu et héritier désigné, Orélie Antoine choisit son plus proche collaborateur, Achille Laviarde, homme d’affaires rémois vivant à Paris, qui assura sans relâche la perpétuation effective de l’État.

À cet effet il prit le nom d’Achille comme roi d’Araucanie et de Patagonie et poursuivit jusqu’à sa mort en 1902, non sans avoir désigné Antoine-Hippolyte Cros, son plus proche collaborateur, pour lui succéder.

Le roi Antoine II meurt l’année suivante. Sa fille, Laure-Thérèse hérita ses droits. Après elle, son fils Jacques Antoine détint à son tour ces droits. En 1951, il les transféra à Philippe Alexandre Boiry.

Philippe Alexandre Boiry, écrivain, journaliste, ancien Résistant, choisit d’assumer sa charge sous l’appellation de Prince d’Araucanie et de Patagonie.

Il incarna sa fonction durant presque soixante-trois ans et permit d’assurer le retour du Royaume d’Araucanie sur la scène internationale.

Son neveu et filleul F. d’Arboussier ayant toujours refusé de lui succéder, c’est un parent plus éloigné, dernière personne à avoir travaillé avec lui et aussi son seul parent dynaste, M. de La Garde, qui assuma cette charge afin, selon la volonté de Philippe, de perpétuer l’Histoire du Royaume.

 

Le roi Philippe appartient à l’illustre maison de La Garde, apparentée à toutes les maisons royales d’Europe. Depuis son installation il donne un nouvel élan au royaume, et au-delà, à la cause Mapuche, et développe la formidable impulsion générée par Philippe.

Nos articles et notre nouveau site

Nos parutions ordinaires seront publiées durant une période indéterminée sur notre tout nouveau Site que nos habitués et lecteurs fréquents connaissent déjà. La Plateforme reste ici.

Le nouveau Site de nos articles courants du Flux Principal sera au lien ci-dessous, de même que Rubrique centrale et Grand Large. Pour s’abonner, il suffit d’appuyer sur « Laisser une réponse », ce qui fera apparaître tout en bas le formulaire pour entrer votre adresse, ou pour ceux qui possèdent un site ou un blog, le moyen de nous suivre.

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Empire – Alberto Angela

Payot ; paru en Avril 2016 ;  464 p.;  24 €.

Présentation de l’éditeur : En suivant l’itinéraire d’une pièce de monnaie à l’effigie de l’empereur Trajan, nous sillonnons tout l’Empire romain à l’époque de son extension maximale et découvrons toutes les couches de la société au travers de ses propriétaires successifs : un véritable docufiction sur papier qui rend l’Histoire plus passionnante qu’un roman et s’est vendu à 200 000 exemplaires en Italie.

Empire_ Alberto Angela

Louis de Bourbon à Poissy

Le Prince Louis de Bourbon, Duc d’Anjou, assistait le 8 Mai à Poissy à la réinstallation de la statue de Saint-Louis, vandalisée en 2015. C’est la même statue qui a été réassemblée par M. Pierre-Charles Mouterde, grâce à l’intervention de l’Institut de la Maison de Bourbon, présidé par le Prince de Bauffremont. Voici le discours prononcé par le Duc d’Anjou à cette occasion.

« J’ai souhaité être présent pour la réinstallation de la statue de Saint-Louis qui avait été brisée l’année même où de nombreuses villes de France commémoraient la naissance de Louis IX, le saint roi. Le symbole était trop fort pour que ne soit pas perçu dans cet évènement quelque chose qui le dépasse. Qui nous dépasse !

Saint Louis, né en 1214, il y a donc maintenant un peu plus de huit siècles, demeure le modèle du bon gouvernant. Dans ses diverses actions, dans ses écrits, il a toujours montré que le devoir des rois était tout entier contenu dans le service qu’ils pouvaient assurer vis-à-vis de leurs sujets. Cela s’est traduit en termes de justice qu’il réforma pour une meilleure adéquation entre la sentence et la faute ; de fiscalité qu’il voulût rendre plus juste et mieux ordonnée au bien commun ; de préoccupations sociales vis-à-vis des plus pauvres ou des malades. Il ne nous appartiendra pas de rappeler ses mérites que le peuple a tout de suite reconnus au point de vouloir en faire un saint dans des délais très courts. »

         Lire la suite sur le site qui a publié cette allocution.

Succession dynastique du Comte de Paris – 2016

Par la Rédaction de Royauté-News

Royauté-News a bâti sa réputation sur une spécialité avant tout : son expertise des questions dynastiques.

Nous ne pouvions rester insensibles à la publication, cette semaine par Point de Vue, de l’annonce du document rédigé par le Comte de Paris, Duc de France, consacré à sa succession dynastique, et par lequel il anéantit une critique qui s’était élevée aussi dans son propre camp.

La désignation, malgré son handicap de son fils François, conforme à la loi d’aînesse, comme son successeur à la tête de la maison de France. Cette nom de maison de France, appellation consacrée par la maison d’Orléans et par ses partisans et qui tend ou prétend placer, au-dessus de toutes les autres, cette famille  à la tête de l’héritage des rois de France.

La publication de ce document est un effet de pure communication. Depuis longtemps, le Duc de Vendôme, fils cadet du Comte de Paris, avait clairement reconnu qu’il était le régent de son frère aîné, et le Comte de Paris lui- même, de son côté l’avait rappelé. Même s’il installe un conseil de régence que présidera le Duc de Vendôme, ce document n’apporte rien de nouveau à ce sujet, et il énonce une évidence que l’aîné ne peut être écarté. Mais il apporte sous forme solennelle un démenti à la critique élevée contre la position visiblement occupée par le Prince Jean, celle de successeur immédiat de son père. Et il s’agit d’une occasion pour le Comte de Paris de réapparaître. Et de faire appel une fois de plus aux Lois Fondamentales, afin d’entretenir la fiction que sa famille supporterait l’héritage des rois de France. Mais cette fois-ci encore, et plus que toutes les autres cette invocation est lourdement erronée.

En effet, jamais les Lois Fondamentales n’ont établi le fonctionnement d’une régence. Ce mode de gouvernement a évolué au cours des siècles, avec cependant une constante, rejointe sur ce seul point par le document du Comte de Paris : le rôle des princes de la famille royale. Il s’agit en tous les cas d’une tradition, qui n’a jamais été une loi fondamentale. Comme l’avait souligné Daniel de Montplaisir, ce très fin analyste et historien, c’est en cassant cette tradition que le Duc d’Orléans était devenu le Régent, quand l’habitude était fermement établie que la régence était remplie par la reine.

La conséquence qu’apporte ce document, est double et concerne le Prince Jacques. La première est qu’il semble réconcilié avec le Comte de Paris du moins en apparence et il s’agit alors d’une véritable réussite pour ce dernier. La seconde, en acceptant de faire partie du conseil de régence présidé par le Duc de Vendôme, est qu’il semble avoir rompu avec la position qu’il faisait valoir et qui reconnaissait le Prince Louis de Bourbon.

L’actualité Saint-Lazare de Jérusalem


La Rédac’

Notre Site, dans ses incarnations précédentes, avait abordé succintement plusieurs informations relevant des Ordres de Chevalerie. Il avait aussi effectué un partiel débroussaillage pour la compréhension des branches de l’Ordre de Saint-Lazare de Jérusalem, dont la complexité ne se dément pas. Mais son actualité court vite, plus vite que l’attention que nous lui portons, ici à la Rédaction. Cependant, seuls à pouvoir assumer ce genre d’analyse et son suivi, nous en donnerons l’écho de temps en temps.

Justement, plusieurs changements ont remodelé quelque peu le paysage, presque confidentiel, au sein des émanations de l’Ordre (son nom entier est l’Ordre Militaire et Hospitalier de Saint-Lazare de Jérusalem), distinctes mais qui toutes se ressemblent. Nous sélectionnons ce soir trois d’entre eux.

Tout d’abord, la disparition sur Internet depuis plusieurs semaines du site du Grand-Prieuré de France de la branche dite « de Malte » de cet Ordre, installé sur… FaceBook. Cette branche dite « de Malte », très honorable puisqu’à sa tête, se trouve le Prince Pierre Cantacuzène, qu’il dirige depuis 2013.

Quand à ce Grand-Prieuré, seulement composé d’une douzaine de membres… il était dirigé jusqu’aux abords de 2015 par Jean-Michel Parasiliti di Para, moment où il s’était mis en marge afin de tenter de se consacrer à la direction d’une émanation improbable du Royaume d’Araucanie, nommant alors un intérimaire. Nous ne dirons plus rien ce soir, sinon qu’il est vraisembable que ce Grand-Prieuré fantomatique, composé pour la plupart, des compagnons de M. Parasiliti di Para, discret quant à ses activités caritatives, se soit sabordé.

Une branche, historique et sérieuse, celle des Hospitaliers de Saint-Lazare, s’est reformée ces dernières semaines autour de Madame la Duchesse de Brissac, à la demande de plusieurs personnes en désaccord avec le Grand-Prieuré de France de la branche Almazan (voir ci-dessous), cette dernière branche les ayant exclus avant d’exclure aussi, pour cette raison, celle qui fut durant douze ans Grand-Prieur de France. Les Hospitaliers opèrent désormais sous l’autorité de  Madame la Duchesse de Brissac assistée du Capitaine Debauve. Ils veulent retrouver les activités effectives qui étaient l’ordinaire de l’Ordre jusqu’à ces dernières années.

Une branche, celle dont nous venons de parler, s’est obtenue par scission indirecte de celle longtemps considérée depuis l’extérieur comme la plus historique de l’Ordre. Elle existe aujourd’hui, dirigée par le Marquis d’Almazan, cousin des rois Juan Carlos et Felipe, et issu de la maison de Bourbon Séville. Nous l’appelons branche espagnole (dans le but de compliquer les choses).

Enfin, la branche nommée « Ordre International de Saint-Lazare », provient par scission de la branche « Orléans », et a choisi pour Grand-Maître à l’Automne 2015, le Prince Sixte-Henri de Bourbon Parme, si connu des monarchistes français. Ce dernier a replacé de manière brillante dans la tradition l’Ordre de Saint-Lazare, en le réinstallant à Jérusalem pour la première fois depuis plus de neuf cents ans, à travers la branche qu’il conduit.

Nous consacrerons dans le cours du présent mois une présentation de l’Ordre lui-même, et nous entrerons aussi plus en détail dans ces émanations en donnant notre avis sur chacune d’elles.

©Royauté-News