Les Partisans ; Kessel et Druon ; une affaire de famille – Dominique Bona

Gallimard   ;   3  mars 2033  ;    520 p.;    24 €.

Présentation officielle par l’auteur : « Joseph Kessel – Maurice Druon : retour au pays des grands hommes. C’est encore le temps des héros, des aventuriers, des bâtisseurs. La vie ne leur fait pas peur. Ils la défient, ils la dévorent. Ils la veulent à la mesure de leurs rêves enflammés. L’un est l’oncle, l’autre le neveu. Ensemble, en 1943, ils ont signé les paroles de l’hymne de la Résistance, Le Chant des partisans. Leurs liens familiaux, d’abord tenus secrets, cimentent une relation très forte, marquée par la tendresse et la fidélité. Mais aussi par la même passion : écrire. J’ai aimé faire revivre ces deux légendes : l’étincelant Kessel du Lion et des Cavaliers, et le lionceau Druon, son presque-fils, auteur à panache des Rois maudits. Entre eux s’est glissée une femme au parcours non moins romanesque : Germaine Sablon, chanteuse et combattante, figure indissociable de leurs destins entrecroisés. » D. B.

Royaume d’Araucanie et de Patagonie – Histoire et situation juridique en 2023

Le Royaume d’Araucanie et de Patagonie est un État souverain subsistant, créé en 1860, ayant à sa tête depuis 2014 le roi Philippe  [Philippe II], neveu du Prince d’Araucanie (1927-2014) connu pour avoir redonné un lustre incomparable à cet empire américain.

Le Royaume fut crée par le roi Orélie Antoine, le Français natif du Périgord Antoine de Tounens, qui demeura à sa tête jusqu’à sa mort en 1878.

Afin de compenser l’incapacité momentanée de son neveu et héritier désigné, Orélie Antoine choisit son plus proche collaborateur, Achille Laviarde, homme d’affaires rémois vivant à Paris, qui assura sans relâche la perpétuation effective de l’État.

À cet effet il prit le nom d’Achille comme roi d’Araucanie et de Patagonie et poursuivit jusqu’à sa mort en 1902, non sans avoir désigné Antoine-Hippolyte Cros, son plus proche collaborateur, pour lui succéder.

Le roi Antoine II meurt l’année suivante. Sa fille, Laure-Thérèse hérita ses droits. Après elle, son fils Jacques Antoine détint à son tour ces droits. En 1951, il les transféra à Philippe Alexandre Boiry.

Philippe Alexandre Boiry, écrivain, journaliste, ancien Résistant, choisit d’assumer sa charge sous l’appellation de Prince d’Araucanie et de Patagonie.

Il incarna sa fonction durant presque soixante-trois ans et permit d’assurer le retour du Royaume d’Araucanie sur la scène internationale.

Son neveu et filleul F. d’Arboussier ayant toujours refusé de lui succéder, c’est un parent plus éloigné, dernière personne à avoir travaillé avec lui et aussi son seul parent dynaste, M. de La Garde, qui assuma cette charge afin, selon la volonté de Philippe, de perpétuer l’Histoire du Royaume.

 

Le roi Philippe appartient à l’illustre maison de La Garde, apparentée à toutes les maisons royales d’Europe. Depuis son installation il donne un nouvel élan au royaume, et au-delà, à la cause Mapuche, et développe la formidable impulsion générée par Philippe.

Au sujet du titre de Duc d’Anjou

Ce texte est une reproduction d’une réponse du baron Pinoteau, publiée autrefois sur la revue L’Intermédiaire des Chercheurs et Curieux.

 

Faut-il rappeler à M. Claude Lubineau que le seul duc d’Anjou ayant ce titre sur ses papiers d’identité français et avec l’Altesse Royale, est le prince Louis de Bourbon ?

La prise de ce titre par un Orléans n’est qu’une nouvelle vilenie de cette branche cadette experte en la matière. Usurpateurs en tous genres ces cadets ont tous les toupets.

Les Bourbons d’Espagne sont des Bourbons par le sang. Sous l’Ancien Régime et sous la Restauration ils formaient la deuxième branche de la Maison royale. Ils étaient si respectés qu’aucun dynaste français n’aurait pris les armes de France à la bordure de gueules, armes des descendants de Philippe V d’Espagne, né duc d’Anjou.

[  Les comtes de Provence et d’Artois brisaient cette bordure en la dentelant ou en la crénelant. En sur-brisant les armes de France ils paraissaient ainsi plus cadets que les Espagnols, les Napolitains et les Parmesans !]

Les aînés des Bourbons d’Espagne ont à la suite du comte de Chambord proclamé qu’ils incarnaient la tradition capétienne.

Hervé Pinoteau

Le Carlisme

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Le Carlisme est une doctrine politique née en Espagne au 19°s., issue d’une perception des règles de la succession traditionnelle de la dynastie espagnole, inséparables du lien qui unit la maison de Bourbon aux particularismes populaires régionaux et aux libertés.

Son élaboration est indissociable des maquis et des combats Carlistes conduits par les Bourbon-Madrid depuis Don Carlos, auxquels ont pris une part directe les Bourbons de la branche de Parme qui allaient leur succéder.

Il est un rejet des conceptions administratives rigides importées par les libéraux français qui entouraient le trône de Ferdinand VII et d’Isabelle.

 

 

Publication en cours de développement

Le Comte de Paris peut-il décerner des titres ?

À cette question trop vague, celle qui suivait devenait intéressante : 

(Ici, approximativement car nous n’avons pas le texte sous les yeux) : Surtout, peut-on les considérer valides (ou sérieux) ?

Cette question fut posée sur la célèbre revue L’Intermédiaire des Chercheurs et Curieux, disparue depuis 2016 et à propos de laquelle nous allons revenir.

RoyautéNews répond brièvement à cette question.

À l’époque où elle fut posée, deux fois, c’était Henri, le père de Jean d’Orléans, qui était Comte de Paris.

Nous aurions tendance à dire d’emblée, pourquoi le Comte de Paris ne pourrait-il pas créer de titres ?

Bien sûr, le Comte de Paris peut créer des titres. Comme Prétendant, il le peut. Comme chef de la maison d’Orléans, aussi, mais là, pour différentes raisons c’est moins intéressant pour l’objet court de notre détail.

La question cruciale est celle-ci : le Prétendant, décernant des titres, nécessairement valides, [ ], cependant sont-ils toujours valides, et ne soient pas des titres pour rire, lorsqu’il les décerne, soit à des personnages douteux fussent-ils de son plus proche entourage, soit lorsque ces titres eux-mêmes, sont ridicules d’une façon ou d’une autre ou offensent l’Histoire ? 

Comme ce fut le cas lorsqu’il octroya un titre à deux de ses proches, ce qui entraîna quelques critiques. Souvenons-nous de la remarque que nous fit, en privé, Chantal de Badts ( auteur du Petit Gotha ), respectueuse des Princes d’Orléans, au sujet de « ces deux imbéciles… »

Il est bon de savoir que le Comte de Paris ( † 1999), le Comte de Paris historique, père de celui dont nous parlons, s’était toujours refusé à décerner quelque titre à un particulier. Il évitait ainsi toute polémique.

Dans un second exposé nous fournirons des contre-réponses à celles apportées alors par des contributeurs de la revue.

 

Le blason et ses secrets – Frédéric Luz

Le blason et ses secrets  –  Frédéric Luz

Un livre qui n’a pas de lien avec la tradition héraldique française malgré une première partie qui reprend les définitions de l’auteur Vulson de La Combière (XVIIe s.). L’orientation gnostique et ésotérique de cet ouvrage le place dans une veine qui n’a plus rien de commun avec la tradition historique de la Chevalerie.

Le blason et ses secrets – Frédéric Luz