Lire à Limoges, le Salon annuel du livre qui s’est tenu du 1er au 3 Avril 2016 et qui fête ses trente ans d’existence. Trois cents auteurs de littérature générale ou régionale, de Jeunesse ou de Bandes dessinées, ont partagé leurs livres au public.
Parmi eux, Jean-François Gareyte, au stand Librairie occitane présentait son livre consacré à Antoine de Tounens, publié le 16 Mars chez l’imprimeur-éditeur La Lauze à Périgueux.
A cette occasion, le Chef de la Maison Royale d’Araucanie et de Patagonie a tenu à exprimer, devant la récupération constituée par ce livre, un démenti catégorique.
M. de La Garde, Successeur d’Antoine de Tounens à la tête de ce Royaume américain, dénonce dans un texte particulièrement fort, « une trahison orchestrée de l’Histoire du Royaume araucanien et de l’esprit de son créateur, Antoine de Tounens ».
Il déclare que « tout, dans cette parution a été détourné pour servir la gloire de la Franc-Maçonnerie qui gangrène de prétendues subsistances d’un Royaume qui n’a été conquis, et qui n’a subsisté que par la force et le dévouement propres de ceux qui s’y sont consacrés.
« Si Antoine de Tounens a jugé bon de trouver de l’aide de la part de la Franc-Maçonnerie, au 19° siècle, afin d’aider son entreprise, et même si, par la suite, plusieurs de ses successeurs ont entretenu quelques relations avec elle.
Présenter ainsi ce livre que le défunt Prince Philippe attendait avec impatience, c’est détourner le souffle du génial Inventeur du Royaume. »
« Dans l’histoire particulière de ce projet de livre dont me parlait le Prince Philippe, rien dans son annonce déjà ancienne, ne pressentait que la Franc-Maçonnerie, se servant sur le compte d’Antoine de Tounens, serait mise en avant et présentée comme le mécène de cette œuvre. Le Prince Philippe n’avait jamais autorisé, au sujet de ce livre, ensuite annoncé comme devant paraître en deux tomes et relater les recherches effectuées au Chili par l’auteur depuis huit ans, que soit soulignée, et encore moins d’une façon si obscène, une orientation qui n’a jamais existé que dans le fantasme de membres ou d’amis proches du Royaume, sans doute inopportunément tolérés. »
« Je défie quiconque de démontrer qu’Antoine de Tounens – ou son œuvre – soient le produit de la générosité maçonnique, proverbiale et si bien orchestrée, sachant que pour prendre le bateau et tout abandonner en France, ce sont les biens personnels, mais encore une partie des biens de sa famille qui ont été vendus pour réaliser cette expédition et celles qui ont suivi. Sachant enfin qu’Antoine de Tounens dût renoncer pour sa troisième expédition à toute aide de la Franc-Maçonnerie, qui l’avait totalement abandonné… »
« Faire appel ostensiblement aux archives pour ce livre, mais aussi à la participation de la Franc-Maçonnerie et en particulier du Grand-Orient que le Prince Philippe, fervent et fidèle Catholique, n’aurait jamais reçu, n’est qu’une énième tentative pour mettre la main sur la mémoire d’un Royaume si décrié par certains, jugé avec condescendance par d’autres, mais qui ne manque pas d’intérêt quand on connaît les péripéties qui ont suivi la disparition du Défunt. »
La préface de ce livre est rédigée par un membre éminent du Grand-Orient. Pour comprendre l’histoire récente de cet étrange royaume, il faut se reporter à la rubrique, aujourd’hui close, que l’on trouvera ici, et ici, et à nos articles prochains…
Décidément « ils » sont partout… C’est bien triste…